Santé maternelle, néonatale et infantile : Pour une meilleure implication des communautés

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La cérémonie d’ouverture a été présidée par Docteur Moussa Dadjoari, chef de service de la santé de la femme, de l’homme et de la personne âgée à la Direction de la santé et de la Famille (DSF). Lançant les travaux de l’atelier, il a rappelé le contexte d’élaboration de ces outils de diagnostic participatif allégé et l’importance qu’il revêt pour le système sanitaire du Burkina Faso. Il a également souhaité que cet atelier soit une occasion d’échanges constructifs pour faire des outils proposés, des instruments simples et pratiques, à même d’impacter la santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI) du pays.

En prélude des travaux de groupes, Noaga Pascal Ouédraogo, chargé du programme Santé maternelle et néonatale (SMN) de l’IPC/BF a fait une présentation synthétique des outils du DCPA utilisés lors de la phase test à Zabré dans la région du Centre-Est. Il a tout d’abord rappelé le but et les fondements du cadre stratégique IFC « Collaborer avec les individus, les familles et les communautés pour améliorer la santé maternelle et néonatale » de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette approche, selon lui tire essentiellement ses fondements de la promotion de la santé et la charte d’Ottawa. Elle a été produite dans le but de contribuer à l’amélioration de la santé maternelle et infantile. La stratégie comporte quatre (04) champs d’action à savoir le développement des Aptitudes à rester en bonne santé, le renforcement des Connaissances sur les droits en SMNI, le renforcement des Liens entre les familles et les membres de la communauté et l’amélioration de la Qualité des soins et des services de santé. Chaque champ comporte à son tour trois interventions clés.

En outre, les raisons qui ont motivé l’élaboration des outils pour un DCPA ont été évoquées. « …En effet, les DCP avaient déjà été conduits dans plusieurs districts sanitaires des régions du Centre Est, du Centre Nord, du Nord, des cascades et du Sahel depuis 2006 à nos jours.  Plusieurs évaluations ont révélé que le processus du DCP étaient assez lourd et trop couteux en termes de temps, de ressources humaines et financières. Au regard de l’importance du DCP, le Ministère de la Santé a recommandé d’alléger ce processus participatif et de prendre en compte la dimension enfant en plus de la santé maternelle et néonatale. » a confié Noaga Pascal Ouédraogo.

Les travaux de l'atelier de finalisation des outils du DCPA se sont essentiellement déroulés en travaux de groupes suivis de restitution en plénière. Les participants ont durant les quatre jours amendé le guide du DCPA, les guides d'animation des discussions de groupes et les formulaires de collecte d'informations sur la santé maternelle et infantile. Ils ont également fait des recommandations pour une meilleure utilisation de ces outils par l'ensemble des acteurs au niveau national.

Les prochaines étapes concerneront essentiellement la prise en compte des amendements, la validation, la diffusion et l’implémentation du guide et des outils DCPA. Après validation, le DCPA sera mise en œuvre dans les différentes régions sanitaires du Burkina Faso.  Son implémentation se fera premièrement dans les districts sanitaires de Tenkodogo, de Mangodara et de Koupéla.

Le Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique dispose désormais d'outils finalisés pour le DCPA avec six (6) grands thèmes à savoir les pratiques et soins des femmes et des enfants à domicile ; l’alimentation de la femme enceinte, de l’accouchée, du nouveau-né et de l’enfant de moins de cinq ans ; les soins du nouveau-né et de l’enfant de moins de cinq ans à domicile ; les recours aux soins ; les connaissances des droits, besoins et problèmes de la femme enceinte, du nouveau-né et de l’enfant de moins de 5 ans ; les liens entre les familles et les communautés en matière de SMNI ; la qualité des soins et des services de santé.

Avant de déclarer « clos les travaux de l’atelier », Docteur Moussa Dadjoari, au nom de la Directrice de la santé et de la famille, a une fois de plus réitérer ses félicitations pour la qualité des travaux et l’esprit d’abnégation qui a caractérisé tout un chacun pour l’aboutissement des travaux, qui, a-t-il rassuré, sont d’une grande pertinence et vont contribuer à la réussite de l’implémentation de l’approche dans sa version allégée.

En rappel, c’est dans le cadre de la mise en œuvre de l’approche « Collaborer avec les individus, les familles et les communautés pour améliorer la santé maternelle et néonatale » (IFC), que la Direction de la Santé et de la Famille (DSF) en collaboration avec IPC/BF, a organisé du 16 au 19 août à Koudougou cet atelier de finalisation des outils du Diagnostic Communautaire Participatif Allégé (DCPA).

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