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Santé maternelle, néonatale et infantile : Pour une meilleure implication des communautés

La Direction de la santé de la famille (DSF) en partenariat avec l'Initiative privée et communautaire pour la santé et la riposte contre le VIH/Sida au Burkina Faso (IPC/BF) et Enfant du Monde (EdM), a tenu à Koudougou, au mois d’août, un atelier de finalisation des outils de Diagnostic Communautaire Participatif Allégé (DCPA) pour améliorer la santé maternelle, néonatale et infantile. L’objectif de cette rencontre était d’amender les outils de consultation des membres de la communauté pour la planification des actions de santé des femmes et des enfants avec la communauté. Des personnes ressources des structures du Ministère de la santé et de l'hygiène publique et des partenaires y ont pris part.

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Application « Mon bébé et moi »: un tremplin pour l’amélioration des connaissances et des comportements en faveur de la santé maternelle et néonatale selon un sondage

 

L’IPC/BF partenaire de mise en œuvre du programme Santé maternelle Burkina Faso d’Enfants du Monde et en appui au Ministère de la santé a organisé un atelier virtuellele 29 mars 2022pour restituer un sondage relatif  à l’utilisation de « Mon bébé et moi », une application scrypto audiovisuelle  qui véhicule des informations fiables sur la santé maternelle et néonatale, les gestes clés pendant la grossesse, la préparation à l’accouchement, aux urgences obstétricales et néonatales, les comportements favorables à la santé des mères et à celle de leur nouveau-né ainsi que les informations sur la Covid-19. Ledit sondage, dont l’objectif était d’apprécier l’utilisation de l’application dans les districts d’implémentation est intervenu sur la période du 22 novembre au 02 décembre 2021, après le lancement officiel de l’application en décembre 2020.

 

Un an après son lancement par le Ministère de la santé et sa mise en ligne, sur play store l’application « Mon bébé et moi » est bien connue des prestataires de soins. Même si elle est moins connue des femmes, l’application est positivement appréciée, facilement compréhensible et jugé utile. C’est la principale conclusion du sondage sur l’utilisation de l’application, présenté par Zeïnab KABORE, Assistante en suivi-évaluation, planification et recherche à l’IPC/BF.

En effet, sur 1038 femmes enquêtées, 24,28% connaissent l’application et ce, essentiellement par l’intermédiaire des agents de santé. Environ 20% des femmes ont déjà écouté et visionné l’application et 8%  l’ont sur leur téléphone.

62% connaissant l’application ne la possède pas sur leur téléphone du fait qu’elles ignorent comment l’avoir ou qu’elles ne possèdent pas de téléphone adapté. Selon l’enquête, l’application a contribué à l’amélioration des connaissances et comportement en faveur de la  santé maternelle et néonatale.                    

Sur 50 prestataires de soins interviewés, 88% connaissent « Mon Bébé et Moi » tandis que 74% l’ont écoutée ou visionnée et 68% l’ont diffusée auprès des cibles.   

Pour améliorer la diffusion de « Mon Bébé et Moi », les femmes et les prestataires de soins enquêtés ont proposé quelques pistes. Il s’agit entre autres, de la diffusion du contenu de l'application sur les radios locales, la conception de l'application sous forme de film vidéo pouvant être projeté dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), la création d’un lien de transfert de l’application par whatsApp.

A l’occasion de l’atelier, les participants ont exploré d’autres approches dont l’organisation d’une rencontre avec la Direction régionale de la Santé du Centre pour discuter des mécanismes à développer afin de booster la diffusion de l’application, la mise à contribution des agents de santé à base communautaire et des associations ou organisations de la société civile pour la diffusion de l’application auprès des bénéficiaires ainsi que le recours aux médias.

Cet atelier a vu la participation de représentants du partenaire financier Enfants du Monde (EdM) Suisse, des services techniques comme la Direction de la santé de la famille (DSF), la  Direction des Systèmes d'Information en Sante (DSIS) et des Districts sanitaires de Mangodara et du Centre-Est.

 

Spot pour découvrir l'applicatiohttps://youtu.be/hnI2zfNgLc4

 

Subvention tuberculose/ VIH communautaire : Les outils primaires de collecte de données en révision

Dans le cadre de la mise en œuvre de la Subvention tuberculose /VIH communautaire 2021-2023, l’IPC/BF a organisé un atelier du 04 au 08 octobre 2021 à Koudougou. Objectif, réviser les outils de collecte des données communautaires.

La révision des outils primaires de collecte des données communautaires est rendue nécessaire par la prise en compte des Approches Différenciées de Service (ADS), une des innovations du troisième cycle du nouveau mécanisme de financement qui intègre de nouvelles cibles, dont les usagers de drogues et les personnes handicapées. Lesdites approches ont été présentées par le Consultant Ousséni TIEMTORE, qui les a définies comme des interventions axées sur le client, visant à simplifier et à adapter la cascade des soins liés au VIH, et ce, pour tenir compte des préférences et des attentes des personnes infectées d’une part, et d’autre part, de réduire les charges du système de santé. En présentant les éléments de différenciation, le Consultant a insisté sur la nécessité de déterminer les caractéristiques cliniques du client, son groupe spécifique d’appartenance et le contexte dans lequel il vit. Ainsi, selon Ousséni TIEMTORE, cette approche permet d’aborder différemment la mobilisation, le dépistage et la mise en relation avec les services de soin et de prévention.  

Par ailleurs, le Consultant a identifié les éléments nouveaux devant être pris en compte dans la révision des outils. Il s’agit des déplacés internes et des habitants des zones hors lotissement en ce qui concerne la tuberculose, et les personnes handicapées, les jeunes et les adolescents ainsi que les usagers de drogues à propos des interventions relatives au VIH.

La présentation de l’expert a fait place à la révision proprement dite des outils de collecte des données de prévention du VIH et de la tuberculose, de dépistage du VIH, de la prise en charge du VIH et de la tuberculose.  Cette révision a été menée à travers des travaux de groupes et des restitutions des résultats en plénière. Les réflexions menées dans les trois groupes constitués à cet effet, suivies des discussions en plénière ont permis d’obtenir des outils révisés.

A l’occasion de cet atelier, l’IPC/BF a présenté la Subvention Tuberculose/VIH communautaire 2021-2023 aux participants, parmi lesquels les Bénéficiaires secondaires, des services publics comme le Secrétariat Permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST et le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT).  

Subvention TB/VIH : Des échanges fructueux entre acteurs de mise en œuvre à l’orée du NFM3

Dans le cadre de la Subvention TB/VIH communautaire, l’Initiative privée et communautaire pour la Santé et la Riposte au VIH/Sida au Burkina Faso (IPC/BF) a tenu deux rencontres de concertation les 28 et 30 septembre 2020 respectivement à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou. Ces concertations avaient pour objet d’échanger avec les acteurs de mise en œuvre sur les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des activités en vue d’un meilleur montage de la prochaine subvention du Fonds mondial.

Ce fût la première fois que le bénéficiaire principal, les bénéficiaires secondaires, les organisations à base communautaire et les faîtières de la société civile en santé se rencontrent pour discuter de la mise en œuvre des activités du NFM2. Pour l’occasion, le territoire national a été scindé en deux parties. Les acteurs du Grand ouest (Cascades, Boucle du Mouhoun, Hauts-Bassins et Sud-Ouest) ont été réunis au Conseil supérieur de la Communication de Bobo-Dioulasso le 28 septembre et les acteurs du Centre, du Centre-Est, du Centre-Ouest, du Centre-Nord, de l’Est, du Nord, du Plateau central et du Sahel à la Maison de la Femme de Ouagadougou, le 30 septembre 2020.

Une vue partielle des participants de BoboA Bobo-Dioulasso tout comme à Ouagadougou, les concertations ont connu quatre axes majeurs. Après le mot d’ouverture prononcé par un représentant du Conseil d’Administration de l’IPC/BF (M. Geoffroy SAWADOGO, membre, à Bobo-Dioulasso, et M. Amado KONFE, Président, à Ouagadougou), le Coordonnateur du Comité technique du Suivi stratégique (CTSS) du CCM-Burkina, Dr Brice Evance ZOUNGRANA a présenté l’Instance de Coordination des Interventions du Fonds mondial au Burkina Faso, à sa suite le Chargé de Communication et Plaidoyer de l’IPC/BF, M. Jaunasse YARO a présenté le Bénéficiaire principal (BP). Le Directeur Exécutif de l’IPC/BF, Dr Adama OUEDRAOGO a présenté le bilan de la mise en œuvre de la subvention à la date du 31 décembre 2019 avant que ne suivent les échanges.

Dr Brice E. ZOUNGRANA présentant le CCM-BurkinaDe la présentation de Dr Brice E. ZOUNGRANA, on retient que le CCM-Burkina a été créé en 2002 et que sa mission est de fixer et déterminer les orientations stratégiques pour l’utilisation des ressources mises à la disposition du Burkina Faso. Quant à l’IPC/BF, on retient qu’elle a été créée en 1994 avec l’appui de l’Alliance internationale devenue Frontline Aids depuis février 2019. A ce jour, elle a exécuté plus de 800 projets et a offert des renforcements de capacité à plus de 400 organisations communautaires. Du bilan de la mise en œuvre de la subvention TB/VIH à la date du 31 janvier 2019, Dr Adama OUEDRAOGO dira que sa performance se situe entre 95% à 120%.  Néanmoins, la subvention a rencontré des insuffisances qui sont principalement liées au retard de financement vers les BS et vers les OBC et des ruptures d’intrants VIH sur le terrain.

Les échanges qui ont suivi ont porté sur la gestion des intrants, le budget de la subvention, le Référentiel des interventions communautaires, l’Assistance juridique, la capitalisation des données communautaires sur l’Entrepôt des données sanitaires, le renforcement des capacités des acteurs et leurs conditions de vie. Les discussions sur l’ensemble de ces questions ont permis de formuler des solutions consensuelles censées être défendues lors de l’élaboration et la négociation des nouvelles subventions.

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