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Deuxième édition de l’université d’été à Ouagadougou : l’ONG IPC/BF renforce les capacités de 80 acteurs de la santé publique en matière de financement basé sur la performance

Sous le parrainage de Madame la Représentante Résidente de la Banque Mondiale au Burkina Faso, et le Co parrainage de Monsieur le Ministre de la Santé, l’ONG Initiative Privée et Communautaire contre le Sida au Burkina Faso (IPC/BF) en partenariat avec l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP),  a organisé la 2ème édition de l’université d’été  du 22 au 26 avril 2014 à Ouagadougou. Placée sous le thème du financement basé sur la performance, la présente édition avait pour but d’initier les participants à cette nouvelle approche de plus en plus développée dans le domaine de la santé.
En effet, la bonne santé est une composante déterminante de tout processus de développement. Au Burkina Faso, la vision du gouvernement en matière de santé se traduit comme étant le meilleur état de santé possible pour l’ensemble de la population.
Dans sa politique nationale, soutenue fortement par les acteurs du secteur public, privé et communautaire, il met un accent particulier sur la prestation des services de santé.
C’est ainsi que l’ONG IPC/BF, avec 20 ans d’expérience, a inscrit dans ses actions prioritaires le renforcement de capacités de ses organisations partenaires.
Dans le cadre du Round 10 du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, dont elle est bénéficiaire principale pour le compte de la société civile, IPC/BF entend  institutionnaliser et renforcer davantage ses prestations de formation et de renforcement de capacités.
C’est dans ce contexte qu’elle organise, en collaboration avec l’Institut supérieur des sciences de la Population, des universités d’été afin de combler l’insuffisance au niveau national des formations continues pluridisciplinaires. Elle a pour but de fédérer les efforts pour permettre à une large gamme d’acteurs de la santé publique d’échanger et de partager les expériences et les résultats de recherche opérationnelle en ayant le souci de valider et d’étendre ces résultats.
Après une première expérience réussie, sur la bonne gouvernance et la redevabilité, elle se penche sur un autre sujet d’actualité, toujours dans le domaine sanitaire qu’est le Financement basé sur la performance, devenu un élément important de l’aide au développement.
Le choix du thème trouve sa justification dans le fait qu’au Burkina Faso, les dispositifs de santé publique se développent sous l’action conjuguée des acteurs du secteur public et de la société civile  (associations, ONG et privés) et des usagers en collaboration avec les législateurs et les élus. Cependant dans le cadre de la mise en œuvre des actions, les besoins des usagers aux services de santé ne sont pas toujours satisfaits parce que les services restent inaccessibles ou de faible qualité.
     Selon les facilitateurs, en la personne du Dr Philippes COMPAORE et du Dr Seydou BARRO de la Direction Générale des Etudes Statistiques et Sectorielles du Ministère de la Santé, le financement basé sur la performance est une approche développée de nos jours pour contribuer au renforcement des systèmes de santé dans le but d’améliorer l’accès aux services de qualité qui restent surtout préoccupants pour les services de planification familiale, de  la prévention de l’infection à VIH et de la prise en charge des PVVIH.
C’est aussi une approche du système de santé, axée sur les résultats, définie comme la quantité et la qualité des services produits et qui inclut les personnes vulnérables. Cela implique que les prestataires sont considérés comme des structures autonomes qui réalisent un bénéfice au profit d’objectifs institutionnels et de leur personnel. Il est également caractérisé par le contrat de performance pour les acteurs de la régulation, les agences de contractualisation et de vérification, les financeurs et le renforcement de la voix de la population.
Pendant cinq jours, les participants ont pu se familiariser avec ce nouveau modèle à travers diverses communications, des séances de discussion et des exercices pratiques.
Au sortir, de la rencontre, ces derniers se sont dits outillés et à même de s’adapter à cette méthode de gestion sur le terrain.
Avant que les rideaux, ne tombent sur cette deuxième édition de l’université d’été, l’ensemble des acteurs, plus particulièrement la Représentation de la Banque Mondiale au Burkina Faso, ont témoigné leur satisfécit et ont renouvelé leur disponibilité à accompagner IPC/BF dans sa dynamique de renforcement de capacité. Le rendez-vous a donc été pris pour le mois d’Août, pour la 3ème édition, qui aura probablement pour thème l’accès universel au soin de santé.

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