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Revue annuelle de IPC/BF : Bilan du semestre écoulé et planification de celui à venir

Du 20 au 22 janvier 2014, s’est tenu à l’ABMAQ la revue semestrielle de Initiative Privée et Communautaire contre le Sida (IPC/BF). Cette rencontre regroupant tout le personnel avait pour objectif d’apprécier les réalisations du deuxième semestre de 2013, de planifier les activités du premier semestre 2014 et de préparer l’accréditation de la structure.

Durant trois jours, les participants ont passé en revue les acquis de 2013 à travers les cinq projets qui ont présenté chacun leur plans d’actions pour 2014 en intégrant de nouvelles activités. C’était là une occasion pour les acteurs directs des projets d’analyser les forces, les faiblesses et les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des activités et de formuler des recommandations pour de meilleurs résultats dans les actions à venir. Le bilan général des activités de 2013 présente une mise en œuvre satisfaisante avec un totale de 109 activités sur 141 activités prévues. La mise en œuvre de ces activités a permis de promouvoir l’éducation sexuelle dans les familles, de contribuer à réduire les disparités de genre entre les hommes et les femmes en créant des espaces de discussions, et de consolider la réponse communautaire et multisectorielle en faveur des OEV et leurs familles et de renforcer riposte au sida. A la fin de la rencontre, la Directive Exécutive par intérim, Dr Geneviève ONADJA a remercié l’ensemble des participants pour le travail abattu puis a invité chacun à s’investir davantage pour l’atteinte des objectifs fixés en 2014.

Interview Mme BADOLO

Madame BADOLO BADO Amélie, Directrice Régionale du Centre Est au Ministère de la Promotion de la Femme et du Genre :  « Le projet écoles des maris et écoles des épouses est une innovation pour nous et l’objectif est noble »

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Interview Pr Robert Soudré

Pr Robert Soudré,  président du Mécanisme de Coordination Pays CCM/Burkina Faso : «  L’objectif 0% d’infecté n’est pas utopique pour moi si … » 

1. Quel rôle joue le CCM dans la réponse au VIH/Sida au Burkina Faso ?

Nous avons d’abord pour rôle de mobiliser tous les acteurs intervenant dans la lutte afin de nous imprégner de l’état des priorités du Burkina Faso en matière de lutte contre le SIDA. Sur cette base maintenant, nous devons constituer une requête solide pour l’obtention des fonds. Notre deuxième rôle se situe dans la continuité de la première. C'est-à-dire que nous sommes aussi chargés de la mobilisation financière. Une fois cette mobilisation financière obtenue, nous nous occupons de la coordination de ces fonds et de choisir un bénéficiaire principal, chargé de la gestion et de la mise en œuvre au quotidien. Le troisième rôle est d’assurer le suivi de l’exécution des activités.

2. En tant que président du CCM, quelle appréciation faites-vous sur l’avancée de la lutte contre le VIH/SIDA au Burkina Faso ?
Etant dans la lutte depuis 1985 et quand on sait qu’on est parti d’un taux de prévalence de plus de 7% et qu’aujourd’hui nous en sommes à 1,2% voire 1% dans certaines régions, je peux vous dire que l’évolution est très favorable. Cela veut dire tout simplement que les efforts de tous les acteurs de la lutte ont porté leurs fruits.

3. Quels sont les enjeux et défis que devront relever les différents acteurs du domaine pour l’atteinte des objectifs ?
A ce niveau, il faut que les principaux acteurs puissent s’imprégner d’abord des objectifs tels que définis dans le cadre stratégique de lutte contre la pandémie. Aussi, ils doivent travailler avec abnégation, avec beaucoup de dynamisme et sans intérêt pour atteindre les objectifs afin d’assainir cet environnement qui doit rester propice à la lutte.

4. La société civile et les organisations à base communautaire jouent un rôle important dans cette lutte. Selon vous, comment devra se décliner leurs actions pour qu’elles aient une portée significative ?
Le CCM pense que la société civile doit contribuer grandement à la mobilisation des populations surtout pour la prévention, pour les comportements à moindre risque. Elle doit s’engager aussi dans l’observance des traitements. A l’heure actuelle, leur effort devra se faire sous forme de sensibilisation auprès des populations et surtout auprès de celles à risque. Il revient donc, à mon sens, à la société civile de contribuer à sortir ces groupes à risque de l’ombre. Il faut que les différents groupes marginalisés puissent être pris en compte aussi bien dans la prévention que dans le traitement.

5. Au vu du niveau des résultats et de l’exécution des différentes activités, peut-on dire que la stratégie de lutte au Burkina est satisfaisante ? pourquoi ?

Cette stratégie est satisfaisante. En effet, les chiffres parlent d’eux même. La séroprévalence a chuté de plus de 7% (en 1985) à 1,2% (en 2012). Cependant, nous ne sommes pas satisfaits pour autant. Cela veut dire que tant qu’il restera 0,0005 d’infectés, nous ne dormirons pas sur nos lauriers. L’objectif 0% d’infecté n’est pas utopique pour moi si nous nous mobilisons tous et en faisons notre ligne de mire.

6. Un message pour la journée mondiale de lutte contre le SIDA le 1er décembre 2012 ?

Que nous puissions faire le bilan de ce qui a déjà été fait et de ce qui est fait afin de mieux envisager la riposte pour l’atteinte de l’objectif 0%.

 

 

 

Structures relais : renforcement de la coordination des activités du Fonds mondial dans les régions

Fournir des appuis techniques aux structures de mise en œuvre ou sous-sous bénéficiaires (SSB) des activités du Fonds Mondial au niveau opérationnel et veiller  à l’harmonisation, à la coordination et au suivi des activités de ces associations et  à la qualité des données générées. Tel est l’essentiel de la mission assignée aux treize structures relais régionales  qui jouent le rôle

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